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Dernière mise à jour : 02/02/2011
Li Yancai
Né à Guangdong, Li a été élevé par sa mère, depuis que son père s’est mis à travailler comme sculpteur sur bois à Hong Kong. Il était un enfant très caractériel, rejetant souvent l’autorité de sa mère, ce qui fut très dur à prendre en charge par un seul parent.
Etant faible physiquement, Li a souvent eu des problèmes avec les voyous de son quartier. Il a très vite ressenti le besoin de devenir plus fort, afin de pouvoir se défendre, mais aussi de protéger sa famille et ses amis, il a donc commencé à apprendre le Wing Chun.
Aucun membre de sa famille n’avait pratiqué d’arts martiaux avant lui. Li a eu l’idée de commencer, économisé assez d’argent et trouvé un professeur par lui-même.
Quand son père rentrait de Hong Kong pour rendre visite à sa famille, il avait l’habitude de ramener quelques cadeaux. Quand Li avait 12 ans, son père lui a ramené un poster qui a changé sa vie : il s’agissait d’un poster de Bruce Lee. Etant pendant la révolution, Li ne pouvait pas voir les films de Bruce Lee, il a donc suivi son histoire et sa philosophie à travers les posters et les livres que lui ramenait son père.
Avec Bruce Lee comme modèle, Li s’est entrainé encore plus dur, en s’imprégnant de la philosophie de Lee et du Jeet Kune Do. Son attitude et ses réalisations sur le plan physique et spirituel l’ont amené bien plus loin qu’un simple fan Bruce Lee. Quand il avait 18 ans, Li était déjà devenu un artiste martial de talent, reconnu pour ses techniques de combat à mains nues et au Nunchaku. Les diverses altercations avec des voyous qu’il a eu durant sa jeunesse ont fait naître en lui le devoir de servir la justice, c’est ce qui l’a poussé à débuter une carrière dans les forces de l’ordre.
En 1978, Maitre Li est entré dans l’armée et a été affecté à Beijing. Avec ses capacités immédiatement reconnues, il lui a été demandé de former une unité spéciale de police anti-émeute. Il a passé 6 ans à enseigner les techniques de Nunchaku à cette unité.
"La police Chinoise n’a pas toujours un accès facile aux armes à feu, le Nunchaku est alors une bonne arme car elle peut être cachée facilement et utilisée pour attaquer très rapidement."
Li a fait de nombreuses démonstrations où il était capable de dégainer et d’attaquer avec son Nunchaku plus rapidement qu’un officier pouvait dégainer et tirer avec son arme à feu.
"C’est une excellente arme à courte distance, ou a deux pas de l’adversaire… Mais plus loin que ça, vous avez le temps de me tuer 25 fois avant que j’attaque."
Le programme de Nunchaku de Li a prouvé ses qualités pour la première fois dans les rues de Shenzhen. Un de ses élèves, l’officier Guo, était le chef d’équipe de la police locale. Il avait étudié le Nunchaku avec Li pendant seulement deux ans. Son équipe était en train d’appréhender un meurtrier, qui avait tué 23 personnes et qui s’était réfugié à Shenzhen. Le meurtrier était entraineur de Kung Fu, physiquement très fort selon les standards Chinois. La police l’avait piégé dans une banque, alors qu’il était en train de retirer de l’argent. Le meurtrier ayant prit des otages, il n’était pas question d’utiliser d’armes à feu pour l’arrêter. L’officier Guo est allé lui parler sans son arme à feu, en tant que négociateur. Le meurtrier a levé son arme pour tirer sur l’officier Guo, mais ce dernier l’a désarmé à l’aide de son Nunchaku avant qu’il n’ait pu tirer.
Quand l’histoire s’est répandue, le programme de Nunchaku de Maitre Li est devenu très populaire et de nombreuses autres preuves de l'efficacité du programme se sont manifestées. Depuis lors, Li a fait la couverture des principaux et plus célèbres magazines d’arts martiaux Chinois et il est entré dans l’encyclopédie Chinoise des maitres en arts martiaux.
En parallèle à l’entrainement de son unité anti émeutes, Li a consacré son temps libre à une autre de ses passions, l’art. Son père, étant un artiste, a toujours encouragé Li en lui offrant des peintures, posters et livres d’arts, en plus de ceux sur les arts martiaux. Il a commencé à étudier la calligraphie traditionnelle chinoise depuis son plus jeune âge. Il a d’ailleurs gagné de nombreux prix dans ce domaine, tant dans sa jeunesse qu’étant majeur. Ces capacités lui ont permit d’être directeur artistique pour le journal militaire.
En 2003, Li a fait une démonstration de Nunchaku à l’occasion de la célébration du trentième anniversaire de la mort de son idole, Bruce Lee, à Hong Kong. Ce fut un grand honneur pour lui. Tout comme son héros, Li ne voit aucune barrière dans les arts martiaux, comme la nationalité, la couleur de peau ou les croyances.
"Les arts martiaux sont originaires de Chine, mais ils appartiennent au monde."
Les capacités au Nunchaku de Maitre Li sont exceptionnelles, tant au niveau de la variété, de l’originalité et de l’efficacité de ses techniques, qu’au niveau de la maîtrise de ces dernières. Une des plus célèbres démonstrations de Maitre Li consiste à lancer un briquet jetable en l’air : il est capable de le démanteler en plein vol, partie par partie. La première attaque arrache le bas du réservoir, la seconde la partie servant à produire l’étincelle, et la dernière détruisant le reste du briquet. Cela demande une extrême maîtrise du Nunchaku et beaucoup de précision, d’autant plus qu’il réalise cet exercice plusieurs fois de suite en demandant des briquets à son public. De telles capacités peuvent être dévastatrices en combat. Voici une vidéo de Maitre Li Yancai, qui présente rapidement ses capacités :
La plupart des exercices qu'il réalise demandent une parfaite maîtrise de la trajectoire du Nunchaku :
Maitre Li Yancai est à ce jour l’un des plus grands maitres de Kung Fu et de Nunchaku que la terre ait jamais porté.